La transmission de patrimoine est une question qui préoccupe de nombreuses personnes souhaitant assurer l’avenir de leurs proches. Si la plupart envisagent cette démarche après leur décès, il est également possible de transmettre son héritage de son vivant. Cette alternative présente plusieurs avantages, mais aussi des contraintes à prendre en compte.
Cet article se propose d’explorer les différentes options disponibles pour une transmission anticipée de patrimoine, afin de vous aider à faire le choix le plus adapté à votre situation et à vos objectifs.
Un regard sur la transmission patrimoniale : l’Observatoire des solidarités intergénérationnelles de l’ASAC-FAPES
L’ASAC-FAPES, en collaboration avec l’IFOP, a dévoilé la deuxième édition de son Observatoire des solidarités intergénérationnelles à l’occasion de la Journée Internationale des familles. Cette étude annuelle explore les attitudes et perceptions des Français concernant la transmission de leur patrimoine.
Elle révèle notamment une baisse de l’intention de léguer un héritage, tandis que de plus en plus de Français sont séduits par l’idée de faire une donation de leur vivant. Ces résultats mettent en lumière les nouvelles dynamiques intergénérationnelles et le niveau d’information des Français sur les outils patrimoniaux et financiers.
La baisse de l’intention de léguer un héritage en France
Le dernier Observatoire des solidarités intergénérationnelles révèle une tendance à la baisse de l’intention de léguer un héritage, avec une diminution de 7 points par rapport à l’année précédente.
Parallèlement, l’idée de faire une donation de son vivant séduit près de 60% des Français. Cette évolution pourrait s’expliquer par divers facteurs tels que l’instabilité politique et le ralentissement économique. En effet, malgré un taux d’épargne élevé, la capacité perçue à transmettre semble diminuer, reflétant peut-être les inquiétudes liées à ces contextes incertains.
Les disparités dans la capacité perçue à transmettre un héritage
La perception de pouvoir léguer un héritage varie considérablement selon l’âge, le revenu et le statut matrimonial. Les jeunes adultes (18-24 ans), les personnes aux revenus modestes et les célibataires sont les plus susceptibles de se sentir incapables de transmettre.
Cependant, l’épargne joue un rôle protecteur : 84% des Français possédant au moins un produit d’épargne se sentent capables de léguer un héritage. Cette donnée souligne l’importance de l’épargne en tant que moyen de préparation à la transmission patrimoniale.